Se spécialiser ou se diversifier, tout se défend et tout s’entend.
Les partisans de la spécialisation vous diront qu’il faut se spécialiser pour se différencier de la concurrence. Ou qu’il vaut mieux être dans un marché de niche. Qu’en étant spécialisé, les gens qui viendront vers vous se rapprocherons de vous pour votre expertise. Un des autres arguments est de dire que votre clientèle sera rassurée de savoir que vous êtes spécialisé(e) dans un domaine.
Moi, ce que je pense des « il faut faire ça, sinon ça ne marchera pas », c’est qu’on finit par faire des choses qui ne nous ressemblent pas.
Pensons aussi à tous ces débutants, qui ne se sentent pas de se prétendre expert dans un domaine parce que justement, ils débutent. Voilà de quoi créer un beau syndrome de l’imposteur.
C’est aussi une question d’appétence pour un sujet en particulier
Concernant l’hypnose par exemple, certains se spécialisent dans les problèmes d’addiction au tabac, ou dans les problèmes de poids. Alors, oui, cela va leur apporter une clientèle spécifique mais cela est-il vraiment intéressant au quotidien dans la pratique de son activité.
Personnellement, ce que j’aime dans la pratique de l’hypnose, c’est de traiter des cas très différents, et de me creuser la tête pour faire la meilleure séance possible quel que soit le sujet. Si je n’avais du faire que des séances contre l’addiction au tabac, j’aurais perdu toute motivation. Et quand on manque de motivation, on voit les clients disparaitre du calendrier à vitesse grand V (mais ça fera l’objet d’un autre post).
Faire selon ce qui nous apporte de la joie.
Alors, je dirais que ça dépend de chacun, de son mode de fonctionnement, de comment il (ou elle) se sent à l’aise. De ce qui lui apporte de la joie. Qu’il est important d’effectuer son activité avec entrain, sinon la liste de client va fondre comme neige au soleil.
C’est comme en cuisine, certains se sentirons mieux en répétant toujours la même recette qu’ils connaissent bien et qu’ils apprécient. D’autres auront envie d’innover en permanence pour découvrir de nouvelles saveurs.
Mon enseignante d’hypnose Camille Griselin, avait choisi de ne pas se spécialiser et son planning était rempli des mois à l’avance.
Donc il n’y a pas de recette miracle, il y a la recette qui nous correspond. Celle qui nous apportera la bonne énergie pour développer notre activité. Alors, on peut aussi communiquer en priorité sur un domaine de prédilection, mais décider de traiter malgré tout différents sujets ou d’utiliser différentes techniques.
Communiquer en priorité sur son client idéal
Dans mes coachings, je communique en priorité sur la reconversion, et j’aime accompagner des personnes qui se lancent comme thérapeutes. Mais je suis aussi ravie de pouvoir accompagner les gens sur des problématiques plus personnelles. Cela pourrait être des sujets comme les relations amoureuses, ou le fait de prendre sa place ou n’importe quelle autre problématique.
Donc, il s’agit là de définir son client idéal : que fait-il dans la vie? comment vit-il et où vit-il ?quels moyens a t-il? quel type de problématique a t-il ? C’est un peu le client rêvé qui va représenter notre cible. Mais il peut être bien aussi de laisser la porte aux autres clients tout en définissant les sujets, techniques ou profils de client que l’on souhaite éviter.
En gros, savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas pour concentrer notre énergie sur ce que l’on veut. Tout en restant bien sûr ouvert à d’autres possibilités auxquelles on n’avait pas pensé.
Pour finir, j’ai envie de dire que les clients ne viendront pas forcément vous voir pour votre spécialité, mais parce qu’ils seront attirés par votre profil, votre façon d’être et l’énergie que vous dégagez.
Pour moi, c’est là qu’est vraiment votre spécialité.
Je suis Gaëlle GRIS Coach pour thérapeutes et hypnothérapeute. J’aide ceux qui le souhaitent à se créer une vie en adéquation avec leurs envies.
Plus d’infos sur www.gaëllegris.com. Lire mes autres articles sur https://therapeutesendevenir.com